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Charlie Vormelle - Sur le chemin ...

15 février 2018

Chatte sauvage

Présentation1

Voilà 5 ans et demi (j'aime toujours autant les demi-années) que je suis célibataire. Du moins de manière officielle.

Ce célibat a été ponctué de plusieurs relations amoureuses, ou sexuelles, ou les deux à la fois. Dans la catégorie des relations amoureuses, ces histoires n'ont pas duré pour différentes raisons. L'une d'entre elle est que je les ai sabotées. De manière inconsciente évidemment, mais même quand je m'apercevais que je dépassais les bornes, c'était plus fort que moi. Je n'arrivais pas à me contrôler.

De la jalousie, de la paranoïa, des coups de sang, des soupçons. Comment un homme attiré mais pas encore amoureux peut-il rester avec une nana qui lui en fait voir de toutes les couleurs ?

Les hommes avec qui j'ai commencé une relation amoureuse - deux en réalité depuis 5 ans - ont essayé de tenir la barre. Mais j'ai trop fait tanguer le bateau pour que ça tienne. Surtout qu'avec un simple attachement et sans sentiment amoureux, ça ne pouvait que prendre l'eau.

Depuis, j'ai voulu ré-essayer avec d'autres hommes, mais je n'en ai pas trouvé qui en vaille la peine.

Oui parce que le voilà mon problème aujourd'hui : je trouve tous les hommes fades, sans intérêt, tellement prévisibles. D'une très grande lâcheté et surtout minables. J'écris ces mots en essayant de me dire que j'exagère. Mais toutes les fois où j'en discute avec d'autres femmes, célibataires ou non, elles ont le même avis.

Est-ce l'expérience ? L'âge ? La société qui change ? Les hommes sont terriblement décevants. Et forcément, je n'ai pas envie de m'investir avec quelqu'un qui va me tirer vers le bas, même si ça n'est pas sa volonté.

Tout ce que j'ai aujourd'hui, j'y ai travaillé et ne l'ai obtenu que par ma propre volonté et mon propre travail. Je n'ai pas eu de parents qui m'ont donné d'argent. Je n'ai pas un ex-mari qui me verse une pension alimentaire ou de grand oncle qui m'a légué sa fortune. J'ai tout acquis sans l'aide de personne. Aussi bien mon confort matériel - qui se résume à un petit F3 et des sorties entre potes - que ma stabilité et mon ancrage. Alors, comme je disais hier, si un homme entre dans ma vie, faut que ça pulse, que ça jette, que ça crache le feu. Sinon, à quoi ça sert ?

Des coups d'un soir, j'en ai parfois. Et en ce moment, ça ne me dit trop rien. Je garde une forte libido mais même sexuellement, les hommes ne me satisfont plus vraiment. En fait, il me faut un mec qui a plus de couilles que moi. Un mec qui assumera totalement qui il est, sans passer par des mensonges, des cachoteries, qui me montrera que la vie aujourd'hui est géniale, fabuleuse. Et qu'elle sera encore un cran au-dessus avec lui. J'ai une vie 5 étoiles. Je ne veux pas descendre en gamme.

Ca, c'est la tête qui parle, la raison à laquelle je m'accroche. Et puis il y a le coeur qui, de temps en temps, a envie de palpiter fort. En ce moment, un homme semble me tourner autour. Comme je suis toujours aussi nulle en drague et qu'en plus je suis sauvage avec les hommes, je ne suis pas vraiment sûre de ce que j'avance.

En attendant, j'essaie de noyer la partie subie de ma solitude dans le boulot. Il paraît que l'amour arrive quand on s'y attend le moins.

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14 février 2018

Charlie est morte. Vive Charlie !

20180214

L'envie d'écrire ne m'a pas quittée en 5 ans et demi. Elle ne faisait simplement plus partie des mes priorités.

Déçue que d'anciens projets d'écriture ne voient pas le jour (encore aurait-il fallu que j'aie assez d'humilité pour les retravailler), décidée à recadrer ma vie, j'ai mis mon énergie ailleurs. Ailleurs et surtout loin de Jonathan.

 Ce qui s'est passé depuis :

  • J'ai changé 2 fois de métier et d'entreprise
  • J'ai changé de voiture
  • J'ai déménagé
  • Je suis devenue végétarienne
  • J'ai arrêté la télévision
  • Je me suis encore plus politisée
  • Je suis encore plus féministe
  • J'ai eu une vingtaine d'amants ou d'amourettes
  • J'ai failli refaire ma vie avec un homme
  • Je n'ai plus jamais remis le couvert avec Jonathan, dont je ne suis plus du tout amoureuse
  • Mon fils me dépasse d'une très grande tête
  • J'ai perdu du poids
  • J'ai repris du poids (un peu)
  • J'ai coupé mes cheveux
  • Je me suis affirmée et j'ai recentré ma vie sur mon bonheur
  • Je revois ma mère
  • Et tant d'autres choses qui ont fait celle qui tape ses mots à cette minute.

Ce qui n'a pas changé :

  • Mon cynisme qui me permet de relativiser les maux de la vie
  • Mon célibat coriace et ma grande méfiance envers les hommes
  • Mon goût prononcé pour les Kinders (Satan !!!!!)
  • Ma grande solitude, dont j'ai pourtant besoin.

Malgré tout, aujourd'hui, j'ai retrouvé une vraie joie de vivre. Je suis en bonne santé, j'ai beaucoup de chance de vivre où je vis et de la manière dont je vis. J'ai des amis-es formidables et j'ai des projets sur le long terme. J'ai un job qui me plait, mon fils est génial, je suis reconnaissante envers la vie.

J'approche la quarantaine et je me pose toujours plein de questions sur les hommes et l'amour. En revanche, je sais que je ne serai plus jamais malheureuse comme je l'ai été pendant toutes ces années : 5 ans d'une relation qui m'a saccagée, presqu'autant pour m'en remettre.

Tout ce que j'ai, je l'ai gagné aux prix d'efforts, de travail, de reconstruction, de choix et de renoncements. Si un homme devait entrer dans ma vie, ça ne pourrait être que pour le meilleur. Et au moindre signe du pire, c'est mort.

4 août 2012

Faire le deuil

Je multiplie les abonnements sur les sites de rencontre, les plus réputés comme les plus pourraves, depuis des semaines. J'ai eu quelques contacts intéressants, et puis au bout de quelques échanges, ça s'émousse. Aucune ne me semble vraiment intéressant, et ceux qui m'intéressent ne veulent pas de moi, ou sont en couple, ou habitent à Perpète-les-Oies.

Depuis quelques jours, je ne cesse de penser à Jonathan. Ca fait 2 mois maintenant que je n'ai plus de nouvelles. Je ne sais ce qu'il devient, comment il va, comment vont ses proches qui ont vécu des moments très durs. Je ne sais pas comment il pense à moi : est-ce qu'il regrette ? Est-ce qu'il est soulagé ? Est-ce qu'il se dit qu'il a bien fait ? Est-ce qu'il me recherche dans les silhouettes ou les regards des femmes qu'il croise ? Est-ce qu'il sursaute en entendant mon prénom ? Est-ce que son coeur se serre quand il pense à ma peau ou à ma bouche ? Est-ce qu'il sent un vide dans ses bras quand il se couche le soir ? Est-ce qu'il souffre comme je souffre ?

Oui, je souffre, encore et encore. Je souffre de la solitude, et la seule personne qui peut me faire du bien, me faire sourire, m'apaiser et me redonner le sourire, c'est lui. Il me manque et j'ai mal. Et pourtant, je sais à quel point il ne faut pas que je craque. Je ne veux pas me rabaisser à la recontacter et avoir un message froid de sa part me disant qu'il ne veut pas me parler. Je ne veux pas m'humiilier encore une fois.

Je dois apprendre à vivre sans lui, et à accepter que je ne serai plus avec lui, qu'il ne m'aurait jamais rendu heureuse et qu'il m'aurait fait souffrir enore pendant des années. Je dois apprendre à faire une croix sur lui, sur l'amour que je lui ai porté, les projets que j'espérais, les sentiments que je voulais qu'il ait pour moi, l'attachement que j'ai cru solide.

Je ne sais pas quand je vais retrouver quelqu'un. J'ai besoin d'amour, de tendresse, de temps dans les bras d'un homme qui me respecte et qui me fait du bien. J'envie celles et ceux qui s'endorment chaque soir près de l'être qu'ils-elles aiment, de se réveiller le matin en se sentant apaisés-es et en se disant que quoi qu'il arrive, leur moitié sera là.

11 juillet 2012

La sélection du jour

Image 3

La Tour Eiffel en guise de corne crânienne, c'est peu vendeur.

 

Image 1

Le classique de la salle de bains. Et il a pas intérêt à dire qu'il vit seul et qu'il n'a pas de môme parce qu'on peut compter le nombre de brosses à dents.

 

Image 4

Je ne sais même pas quoi dire en voyant ce tapis de poils. Un peu de poil, oui. Un yéti, non. A moins qu'on ait envie de passer ses week-ends à tondre son homme, je ne vois pas comment on peut aimer cela.

10 juillet 2012

La sélection du jour

Image 5

C'est proprement hallucinant le nombre de gars qui se la jouent bad boy du 9-3 (noirs, blancs, jaunes, rouges, roses à petits pois ...). Les W-fingers, c'est l'équivalent du duck-face chez les nanas : du ridicule en barre.

Mais sur fond de papier-peint jauni, même pour une fille qui aime ce style kaïra, ça casse quand-même le groove.

 

Image 6

Au moins le type il assume complètement son anniversaire rêvé. Bonne chance mec !

 

Image 14

Trop de Photoshop tue Photoshop. Surtout quand c'est pas Photoshop. En voici une belle image kitch.

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8 juillet 2012

La sélection du jour

Image 2

Pauv'môme ... obligé de jouer les kaïras par son père au milieu d'un resto kebab. Et le père croit vraiment que les femmes aiment ça ?

Laissez vos gamins en paix les mecs, merde !

 

Image 3

WTF

 

Image 4

Le gars croit sûrement que les femmes restent coincées à l'âge de 12 ans et demi et qu'elles craquent encore sur un gros nounours qui dit I love you.

Moi en fait, je pencherais plus pour une cyber-carte faite maison sur un vieux logiciel de retouche-photo, envoyé à sa copine d'il y a 4 ans, et recyclée pour l'occasion.

7 juillet 2012

Odeur de sexe

En ce moment, on ne peut pas dire que les températures soient des plus caniculaires, mais je ne vais pas m'en plaindre car je n'aime pas quand il fait trop chaud. Mais n'empèche que je transpire un peu plus que d'habitude, sans trop savoir pourquoi. Peut-être mes problèmes sanguins, peut-être mon alimentation, peut-être la marque de mon déo ...

Bref, je transpire un peu plus que d'habitude, mais le pire, c'est que ma transpiration a la même odeur que celle de Jonathan quand on faisait l'amour.

Donc cool, je sens le mec qui fait l'amour.

6 juillet 2012

La sélection du jour

Image 11

Se prendre en photo via une webcam dans la chambre de ses enfants ou pire, dans sa chambre d'enfant de quand on était petit, c'est vraiment pas engageant. Surtout la tête entre deux enceintes.

 

Image 12

"Je te présente Tata Lucienne, Tonton Polo, Mamie Jacqueline, et ton prochain fer à repasser. A bientôt ma chérie, je t'aime déjà"

 

Image 13

Capuche, photo ultra sombre, main qui cache la moitié du visage : En vl'a un qui ne veut vraiment pas qu'on le reconnaisse. Du mari trompeur en puissance ça.

4 juillet 2012

La sélection du jour

Image 7

Et bien moi, ce type, il est pas prèt de me rencontrer. Pourquoi il me montre son poing comme s'il voulait le lancer dans la gueule de quelqu'un ?

Image 9

Sur une fiche, on se présente soi normalement, pas la voiture dont on est passager ... Enfin moi, perso, si un type m'intéresse, je préfère voir son visage à lui, pas sa plaque d'immatriculation. 

Image 10

Bon bah voilà quoi ... Et encore, je vous ai épargné le reste de ses photos où on voit ses pectoraux en gros plan

4 juillet 2012

Le vide intersidéral et inter-sidérant

Ça fait des jours, des heures que je suis sur des sites de rencontre J'ai même pris un abonnement à l'un d'eux. Je suis déjà dépitée. Pourquoi ? Et bien voici une longue équation pour comprendre :

J'aime un certain type de garçon = type européen, grand, mince, mignon, max. 35 ans

+ certains critères sociaux ont leur importance = sans enfant, souhaitant une histoire sérieuse, vivant non loin de chez moi

+ la pauvreté des fiches = une majorité des gars ne joue pas le jeu et ne remplit pas les profils, et quand c'est le cas, c'est creux

+ la pauvreté du langage des messieurs = "sa va ? tu t'appeles comment ? Moi C kévin. Je te trouve mignonne" et autre "tu bosses dans koi ? Moi jsuis commercial" ...

+ le manque de conversation = la plupart de ceux avec qui je commence à discuter considèrent que faire connaissance avec quelqu'un, c'est alterner une question / une réponse

+ les gars qui cherchent des plan cul = c'est pas moi qui les blâmerais, sauf que ça ne fait pas partie de mes objectifs et que je l'indique très clairement dans mon profil. Ca n'empèche pas un bon nombre de me faire perdre du temps sans aucun complexe

+ la pauvreté de leur culture (et pourtant je ne me considère très loin de faire partie de l'élite !!!) = les hobbies sont souvent les mêmes à savoir le sport dans 70% des cas, et la TV dans les 25% restants (les derniers 5% vont au moins au ciné et peuvent citer quelques titres de livre).

Vous comprendrez donc mon désarroi. J'en connais pourtant des couples qui se sont connus via des sites de rencontre, et ce sont des personnes que j'estime.

J'ai eu quelques conversations intéressantes quand-même, mais ça s'effrite toujours au bout d'un moment, ou on s'aperçoit qu'on n'est pas vraiment compatibles. Et avec le 0.00001% qui tire vraiment son épingle du jeu, y'a pas le feu, l'envie, les doigts qui s'agitent sur le clavier, les pupilles qui se dilatent, la chaleur dans le ventre et dans les bras, le sourire au coin des lèvres.

J'y ai eu droit il y 3 semaines. J'avais utilisé mon pseudo spécial "Chaudasse cherche casse-croûte" et je suis tombée sur un italien, un vrai de vrai, avec des vrais morceaux de Parmigiano Reggiano à l'intérieur, qui parlait pas français mais un excellent anglais. Il habitait loin de chez moi, et je lui avais dit que ça ne pouvait pas coller. Son intelligence, son humour et son exotisme aidant, j'ai quand-même poursuivi la conversation, pendant des soirées entières, jusqu'à ce que nous décidions de nous rencontrer. Je me suis invitée chez lui - bah oui, je ne fais pas 30 bornes un dimanche soir en transports en commun pour rentrer ensuite chez moi avec un bus de nuit ! - et on a passé une très bonne soirée. J'ai tout de suite craqué sur lui, son accent, ses efforts pour comprendre quand je parlais français, ses attentions pour que je me sente bien chez lui, sa manière de me servir du vin. On s'est couché tard, il bossait le lendemain. Nous ne nous étions pas encore rapprochés et il m'a demandé s'il m'avait déçu. Après ma réponse négative, nos corps se sont enfin rapprochés.

Ca a duré un long et humide moment puisque nous nous sommes endormis vers 4h du matin, et il m'a donné plusieurs orgasmes, ce qui est rare. J'ai adoré son sexe, sa manière de me prendre, son souffle, ses gémissements, ses "Si" étouffés pendant que je le caressais. C'était bon de partout.

Le lendemain matin, nous avons pris le train ensemble, puis nous nous sommes quittés. J'avais déjà envie de le revoir et je n'ai attendu que cela pendant quelques jours. Sauf qu'il a pris ses distances et nous ne passions plus des heures à papoter. Qu'un mec ne veuille pas revoir sa maîtresse d'une nuit, ça n'est pas un problème, mais moi je ressentais d'autres choses dans mon ventre. Là, j'ai compris que j'avais envie de le revoir pour d'autres raisons que le sexe.

Je le lui ai dit, en expliquant qu'il fallait qu'on arrête là. Il aurait aimé qu'on reste en contact, en amis, mais je lui ai fait comprendre que ça aurait été trop dur pour moi parce que j'avais envie d'autre chose avec lui. Ce soir-là, j'ai pleuré, beaucoup. C'est ainsi que j'ai compris que je ne voulais pas de sexe, je voulais de l'amour, de la chaleur, de la tendresse, des regards complices, des moments à partager. Et c'est aussi à ce moment-là que je me suis inscrite sur les sites.

Après avoir discuté deux soirs de suite avec les mêmes gars, après des conversations plus ou moins intéressantes, je n'ai pas le déclic, pour aucun d'eux. Comment faire pour avoir le déclic quand son meilleur ami est toujours le même depuis des années ? Comment être prêt à tomber de nouveau amoureuse quand on sait qu'il suffirait d'un regard avec lui pour craquer ? Je ne sais pas si c'est de l'amour ou de l'habitude, mais là, encore une fois, à cet instant, il me manque ...

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